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Photo du rédacteurBarbara Hocquette

La parentalité...école de la vie...


On est parfois submergé par de terribles émotions et cela crée beaucoup de colères en nous et autour de nous.

Et quand on a des enfants, petits ou grands, on se rend compte que pour eux aussi parfois c'est bien difficile à gérer ces moments de transition où rien ne va vraiment comme on le souhaiterait.

On aimerait que cela se fasse ainsi et puis évidemment, ils décident de faire comme ça. Et quand enfin on parvient à leur faire comprendre que ce serait mieux qu'ils se mettent à agir de la sorte, on réalise que c'est à nous que cela ne convient plus du tout.

Alors comment faire quand tout le monde est en colère et que plus rien ne va dans le sens qu'on aimerait que prennent les choses, celui du bon sens, de la justesse et même de la sagesse parfois?

Quand on est parent, on se sent souvent responsable de la bonne tenue de notre foyer mais aussi de l'attitude de nos enfants, de leur manière de s'exprimer, de mettre les choses en place comme on le souhaiterait et surtout on se sent responsable de leur avenir

Et dès lors où rien ne se met en place comme on l'a imaginé dans nos rêves ou tout simplement quand on n'avait pas encore d'enfants, on se dit que vraiment rien n'est tranquille dans cette maison et que c'est vraiment très compliqué de se faire entendre .

Alors déjà, il faut savoir situer le problème et si vraiment il y en a un.

Se situe-t-il au niveau de la compréhension de chacun quant à ses besoins ou peut être plus simplement au niveau de l'attitude que chacun aimerait adopter et qu'il ne parvient pas à soumettre à celui avec qui il se frotte et se pique en permanence?

Quand on vit en communauté, il est important de poser des règles de sécurité certes mais aussi de bienséance afin que chacun puisse rester maître de sa liberté sans pour autant empêcher les autres d'en faire autant.

Et puis il est important également de respecter ce qui a été mis en place, que chacun puisse évoluer comme il l'entend sans pour autant détruire le travail et l'implication en énergie de l'autre.

Et puis une chose qui me semble vraiment importante :

ne pas faire à l'autre ce que l'on aimerait pas que l'on nous fasse.

Et très souvent, les enfants entre eux profitent qu'on a le dos tourné pour décharger leur colère sur un frère ou une soeur ou pour dépasser les limites qu'on a fixées, pour se faire remarquer avant tout.

Mais le parent lui a-t-il pensé également qu'il devait s'en tenir à certaines règles également pour éduquer son enfant dans l'exemplarité?

Plus on va montrer à l'enfant que l'on a structuré les choses et qu'il doit, comme tous les autres, s'en tenir à ce qui a été mis en place, on pourra l'inviter à nous dire, dans un moment de calme, si il est en accord avec ce qui a été mis en place et ce, à différents stades de son évolution.

Et si par exemple, il trouve que rien ne lui va dans cette maison car il ne peut pas se doucher quand il le souhaite(ça c'est du vécu!), vous prendrez le temps de l'écouter pour qu'il vous donne ses raisons.

Puis ensuite vous verrez si vous pouvez changer quelque chose à l'organisation. Et si oui on peut expérimenter une autre façon de faire.

Et sinon, on prend le temps de lui montrer, avec de bons arguments, que ce ne sera pas possible pour le moment car cela risque de provoquer encore plus de distorsions.

Et si l'enfant quelque soit son âge ne veut rien entendre du tout?

On l'autorise à prendre de la distance ou on l'invite à le faire tout simplement en le mettant dans sa chambre, porte ouverte. Et on lui dit de revenir quand il se sentira plus calme.

Et si vraiment il ne parvient pas à prendre le recul nécessaire pour qu'l puisse reprendre un peu de son souffle, cet oxygène qui ramènera la paix dans son esprit, on l'emmène au grand air ou on le prend dans nos bras dos contre nous, pour qu'il ne se sente pas étouffé mais sécurisé par un cadre, notre corps en l'occurrence.

C'est important de savoir où nous en sommes, nous aussi dans notre échelle de tolérance et d'acceptation de nos émotions et de celles des autres car plus on est stable et serein face à certaines situations et plus l'enfant ressent qu'il peut compter totalement sur notre dévotion .

La colère est un sentiment qui apparaît souvent quand le coeur et la tête ne sont plus au diapason avec l'âme.

Essayer de raisonner un enfant n'ira donc jamais dans le sens de sa vibration personnelle. Il est préférable de prendre les choses en amont.

Et quand vraiment il se trouve au coeur de la tourmente, il faut rester calme face à ce torrent d'émotions afin de lui montrer que le naufragé qu'il est à cet instant présent peut compter sur le phare que vous êtes, qui lui, saura resté lumineux pour le ramener sur la terre ferme(son mieux-être).

Un enfant tout comme un adulte, a surtout besoin, quand il va mal, d'être reconnu dans sa souffrance. C'est ainsi qu'on peut mieux l'aider à grandir : en prenant soin de l'accompagner sur le chemin de sa propre évolution, avec des outils adaptés à ce qu'il est venu expérimenter en notre compagnie.


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